Au centre de LA MONTAGNE ROUGE se trouve un gigantesque rocher aux reflets rouges, dont les couches et les veines semblent presque vivantes sous le regard de la caméra de Timo Müller. Ce rocher, témoin de l'histoire, semble raconter des histoires de civilisations passées, d'un prince assyrien, de guerriers celtes et de figures mythologiques comme Thor et Loki, tous rassemblés près de Trèves. Müller capture non seulement la beauté majestueuse des rochers, mais aussi les habitations improvisées qui s'y accrochent - bâches, cabanes, échelles et tentes qui, malgré leur fragilité, défient le temps et les intempéries. C'est là que vit Volker, un personnage qui flotte entre réalité et fiction, et dont les paroles rappellent celles d'un Werner Herzog non bavarois. Le film offre également une réflexion profonde sur les connaissances humaines et les questions existentielles. Il réfléchit sur les effets de la perception de soi et de la pression de conformité de la société et se demande si un changement de soi peut changer le monde. Parallèlement, Müller montre la vie de quatre jeunes qui errent à proximité du rocher. Ils cherchent à se divertir et à partir à l'aventure, fouillent les forêts et tombent sur des vestiges de la présence humaine. Ces jeunes servent en quelque sorte de chœur grec qui commente les événements et offre au spectateur une autre perspective sur le monde de Volker.
Drame, Cinéma indépendant
1h 50min
16+
DE
PT
NL
ES
FR
EN
IT
SV
Quelque chose d'impalpable entre les faits et la fiction : un hybride documentaire-fictionnel sur la montagne rouge et ses habitants.
Au centre de LA MONTAGNE ROUGE se trouve un gigantesque rocher aux reflets rouges, dont les couches et les veines semblent presque vivantes sous le regard de la caméra de Timo Müller. Ce rocher, témoin de l'histoire, semble raconter des histoires de civilisations passées, d'un prince assyrien, de guerriers celtes et de figures mythologiques comme Thor et Loki, tous rassemblés près de Trèves.
Müller capture non seulement la beauté majestueuse des rochers, mais aussi les habitations improvisées qui s'y accrochent - bâches, cabanes, échelles et tentes qui, malgré leur fragilité, défient le temps et les intempéries. C'est là que vit Volker, un personnage qui flotte entre réalité et fiction, et dont les paroles rappellent celles d'un Werner Herzog non bavarois.
Le film offre également une réflexion profonde sur les connaissances humaines et les questions existentielles. Il réfléchit sur les effets de la perception de soi et de la pression de conformité de la société et se demande si un changement de soi peut changer le monde.
Parallèlement, Müller montre la vie de quatre jeunes qui errent à proximité du rocher. Ils cherchent à se divertir et à partir à l'aventure, fouillent les forêts et tombent sur des vestiges de la présence humaine. Ces jeunes servent en quelque sorte de chœur grec qui commente les événements et offre au spectateur une autre perspective sur le monde de Volker.