Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Issue d’une famille de militants, sa sœur a choisi le monde de l’entreprise et sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne. Mais son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, lui, est resté debout. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire ? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre. "Angèle est la fille d'activistes et veut continuer à changer le monde dans sa génération. Par intérêt politique, elle a décidé d'étudier l'urbanisme. Dans une rébellion furieuse, elle insiste sur les utopies, sur les désirs, sur "ce sur quoi on devrait se mettre d'accord fondamentalement et sur quoi on devrait voter". Sa sœur a décidé de se lancer dans les affaires, sa fidèle amie modèle des empreintes de bébé pour en garder un souvenir impérissable. Ensemble, elles créent un collectif. "Il n'y a pas qu'un seul sens dans la vie, mais plusieurs", annonce le nouvel amour d'Angèle. Lorsque sa mère lui demande sur quoi elle travaille, elle répond avec hésitation qu'elle construit une route. Le film prend très au sérieux le travail et la discussion sur ce que cela peut encore être entre-temps et le rôle que l'amour peut y jouer. Parfois dramatique, souvent humoristique, ce règlement de comptes va joyeusement au bout des choses dans chaque dialogue". (Curateur de Sooner Robert Bramkamp)
Cinéma indépendant, Comédie
1h 29min
16+
FR
SV
EN
IT
ES
DE
PL
PT
Angèle, urbaniste révolutionnaire jusqu'au bout des ongles, néglige ses amis et sa famille pour son combat politique.
Angèle avait 8 ans quand s’ouvrait le premier McDonald’s de Berlin-Est… Depuis, elle se bat contre la malédiction de sa génération : être né « trop tard », à l’heure de la déprime politique mondiale. Issue d’une famille de militants, sa sœur a choisi le monde de l’entreprise et sa mère a abandonné du jour au lendemain son combat politique, pour déménager, seule, à la campagne. Mais son père, ancien maoïste chez qui elle retourne vivre, lui, est resté debout. En colère, déterminée, Angèle s’applique autant à essayer de changer le monde qu’à fuir les rencontres amoureuses. Que lui reste-t-il de la révolution, de ses transmissions, de ses rendez-vous ratés et de ses espoirs à construire ? Tantôt Don Quichotte, tantôt Bridget Jones, Angèle tente de trouver un équilibre.
"Angèle est la fille d'activistes et veut continuer à changer le monde dans sa génération. Par intérêt politique, elle a décidé d'étudier l'urbanisme. Dans une rébellion furieuse, elle insiste sur les utopies, sur les désirs, sur "ce sur quoi on devrait se mettre d'accord fondamentalement et sur quoi on devrait voter". Sa sœur a décidé de se lancer dans les affaires, sa fidèle amie modèle des empreintes de bébé pour en garder un souvenir impérissable. Ensemble, elles créent un collectif. "Il n'y a pas qu'un seul sens dans la vie, mais plusieurs", annonce le nouvel amour d'Angèle. Lorsque sa mère lui demande sur quoi elle travaille, elle répond avec hésitation qu'elle construit une route. Le film prend très au sérieux le travail et la discussion sur ce que cela peut encore être entre-temps et le rôle que l'amour peut y jouer. Parfois dramatique, souvent humoristique, ce règlement de comptes va joyeusement au bout des choses dans chaque dialogue". (Curateur de Sooner Robert Bramkamp)